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vendredi 29 avril 2011

Le deuxième n’est pas premier!

Cette semaine j’ai fêté mon bébé, elle a eu un an. Comme le temps passe vite! Ce matin-là, j’ai voulu écrire l’heure de son arrivé sur mon Facebook (car elle est arrivée parmi nous un matin) et, j’ai eu un blanc. Je me souvenais d’être entrée à l’hôpital à 2h30 du matin, du déroulement de cet accouchement (surtout que la péridurale n’avait pas fonctionné!!) mais l’heure restait tellement vague dans ma mémoire… 7 h, 7h30, 8h… je vous l’avoue ici… j’ai ouvert son livre de bébé pour me le rappeler!

Est-ce que je peux vous dire sans hésitation que je me rappelle de l’heure d’arrivée de mon gars, mon premier, qui est né à 13h52 un 1er octobre. Oui, oui à 2 minutes prêtes je m’en rappelle sans aucun problème!

Pour pousser mon indignité, je n’avais pas vraiment envie de faire une fête à ma fille. La fatigue, le rythme de la vie, Pâques qui était dans la même fin de semaine, mon gars qui est en total rébellion et qui gruge pas mal de notre énergie… ça ne me disait rien. On ne lui a même pas acheté de cadeau (des jouets ici on s’apprête à en vendre tellement on en a)!! Encore une fois pour mon gars, j’avais invité des couples d’amis avec leurs enfants, toute nos familles proches… pas besoin de vous dire que la maison était pleine! Je lui avais acheté plein de cadeaux… à virer fou!! Parce que c’est ça qui se passe au premier : on vire fou!!

Ma fille a quand même eu 2 soupers de fête familiale (dont un combiné avec Pâques) avec un gâteau à cracher et jeter par terre. Elle a eu plein de vêtement de la famille et plein de câlins.

Au premier tu prends des photos à chacune de ses mouvements. Au deuxième tu te dis que ça fait longtemps que tu n’as pas pris de photos. Au premier tu t’acharnes à lui faire faire des bye-bye, des bizous, le poisson, le cheval… dire maman, papa, lait… dès 8 mois. Au deuxième tu n’as pas le temps!!!! :D

Il n’y a pas moins d’amour au deuxième (ou 3ème…) car il en a autant! C’est tout simplement différent.

jeudi 21 avril 2011

TU SUITE!

Je suis en train de changer la couche de bébé fille quand grand garçon me demande du jus. Je lui réponds d’attendre un peu (j’en ai plein les bras!) et que j’irai lui préparer son gobelet dans quelques minutes. Il me regarde, met ses mains sur les hanches et me dit, «NON, TU SUITE!!» sur un ton… vous l’imaginez?

Je vous rassure, je ne me suis pas levée «TU SUITE» pour lui faire son jus. J’ai du retenir l’éclat de rire qui avait tellement envie de sortir... et je l’ai réprimandé car je n’approuve pas ce comportement impoli. Ce n’est pas une façon de demander quelque chose et je me tue à lui montrer les bonnes manières.

Je lui explique qu’il ne peut pas me demander des choses de cette façon… mais je dois vous avouer que je me suis vue!

Ça fait donc bien mal de se voir dans les mauvais comportements de ses enfants. AYOYE!!! C’est certain qu’après 22 fois où je lui demande de venir souper, je m’entends lui dire de venir «toute suite»! Même chose lorsque c’est le temps de s’habiller, de se brosser les dents, d’aller dormir… tout est toujours «tout de suite»! Ce n’est pas que c’est tout le temps le rush mais vient un moment où c’est le temps de s’exécuter. Alors où est la logique? Moi je peux lui demander de s’exécuter «tout de suite» et lui n’a pas le droit!!! Comment veux-tu expliquer ça?!

Il n’y a jamais rien de simple!

Soupire. Patience vient à moi STP!

vendredi 15 avril 2011

Maman Pinocchio!

Je me rappelle de mon père et ma mère qui me disaient de ne pas mettre mes yeux croches car j’allais rester comme ça… il en a eu d’autres de ces «peurs» pour me faire cesser certains comportements. Je me rappelle que pendant un certain temps j’y ai cru… mais que j’ai vite su que ça ne se pouvait pas! Enfant on se sent comme invincible, rien ne nous arrivera. Je sais pertinemment que si mes enfants me font des yeux crochent, je vais immanquablement leur répondre «fait pas ça tes yeux vont rester comme ça!».

Voilà que je fais exactement la même chose. Essayer de faire cesser un comportement inacceptable à mes yeux, en créant la peur chez mon enfant avec une monstruosité de mensonge… je suis rendu là! J

Je dramatise et pas à moitié, c’est impressionnant!! Je crois que je pourrais écrire des romans d’horreur avec de petits riens!

«Fais attention tu vas te casser une jambe (ou un bras) en tombant de ta chaise si tu ne t’assoies pas comme il faut!» «Va falloir aller à l’hôpital!» L’hôpital, ce n’est pas très épeurant! Surtout qu’il n’a aucun mauvais souvenir car la seule fois où il est allé c’est quand j’ai eu ma fille. «Ça va saigner!» Ouf ÇA c’est épeurant! Il continue quand même de s’assoir une moitié de fesse sur sa chaise… les résultats ne sont pas très concluant!

À 3 ans ½ mon gars mord (mordille) encore comme s’il avait 1 an. C’est une mauvaise habitude que je ne suis plus capable de voir. Il mord son faux col (oubliez ça pour l’an prochain car celui-ci est complètement scrappe!), ses chandails, pyjamas, les cordons, les jouets, toutous… ça n’en fini plus! On a réussit à éliminer la suce en lui racontant l’histoire des lapins qui en avaient besoin pour que leur grandes dents cessent de pousser. Là j’ai tenté de jouer la carte des dents de lapins, le fait qu’il va tout briser ses dents, qu'elles deviendront toutes croches… ça ne semble pas beaucoup vouloir marcher. J’ai pensé au produit pour ne pas ronger les ongles mais je ne peux pas faire ça à ma fille qui elle aussi met tout dans sa bouche, ce qui est normal à un an! «Ça va saigner!» NON!!! Je pense à autre chose… vous avez des idées?

C’est comme le décrottage de nez. Après 1000 «lâche ton nez», faut absolument que je trouve une histoire qui va vraiment lui faire cesser. Parce que «lâche ton nez tu vas saigner» ou bien «lâche ton nez tu vas avoir de gros bobos» n’ont aucunes incidences sur son comportement. On a donc sorti l’histoire de l’hôpital, tu sentiras plus rien, ton nez va devenir gros-gros-gros, tu vas le casser!!! Il n’y a pas grand-chose qui fonctionne. Lui de me répondre «non maman, j’aime ça!!» GOD, je ne suis pas sorti du bois! J’en suis même à faire des recherches Google de photo de personnes laides avec des bobos aux endroits où nous avons un problème (nez, bouche…)!

Si j’étais Pinocchio, mon nez aurait probablement fait le tour de la terre!

Pathétique et désespérée!? Oui!

Quels sont vos trucs?

vendredi 8 avril 2011

Ma montée de lait!

Je vous parle aujourd’hui de l’allaitement. D’abord vous dire que oui, j’allaite encore. Ma puce va avoir un an dans quelques jours et elle est exclusivement au lait maternel. En fait, je devrais dire qu’elle est exclusivement au lait point! Elle ne veut pas boire d’eau, de jus, de lait en poudre, de lait de vache… elle refuse le biberon, le gobelet, le verre… et moi je refuse de lui donner à boire à la cuillère et au compte goutte, j’ai mes limites!

Il y a les débuts difficiles, au moins 3 semaines (pour mes 2 enfants) pour que tout ce processus ne fasse plus mal et se passe bien. Une fois cette étape franchie, tout va comme sur des roulettes. C’est accessible, pratique, toujours chaud, toujours près, combien peu dispendieux et a un effet somnifère extraordinaire… si c’était à refaire je le referais.

À mon gars il a fallu que j’arrête complètement à 7 mois car je n’avais plus de lait. Du jour au lendemain tous ses boires sauf un (celui du matin que j’avais conservé jusqu’à 9 mois) étaient devenus des préparations. À 9 mois, je l’ai trouvé trop grand, j’aimais moins ça. Il bougeait beaucoup et ce n’était pas de très beaux moments. En plus, j’appréhendais beaucoup les dents qui s’en venaient. J’ai décidé d’arrêter tout ça à ce moment là. J’avais donné tout ce que j’avais de bon à lui donner.

À 7 mois, à la sortie de chez le bureau du médecin j’ai pleuré toute les larmes de mon corps. J’étais triste de ne plus pouvoir subvenir à ses besoins, je vivais un détachement déchirant, un deuil… inexplicable. Au moins mon garçon n’a jamais levé le nez sur rien, biberons et gobelet, jus et lait maternisé, très tôt il les a acceptés. Ça donc été facile, sans tracas ni pleures pour lui.

Même début avec ma fille. À 6 mois, sa courbe de croissance est parfaite, je ne manque pas de lait. Je trouve ça quand même exigent physiquement. Jusqu’à 10 mois ½ elle boit toujours à 4 heures du matin. Un changement d’heure modifie légèrement ses habitudes. Elle refuse catégoriquement de boire autre chose.

Pour vous dire franchement j’en ai assez! C’est bien beau l’allaitement mais pour moi rendu à un an, je trouve que j’ai assez donné! D’abord, ça restreint mes sorties, ma vie sociale, et mes quantités d’alcool que je peux boire. En plus de compromettre des fins de semaine de couple que nous ne pouvons prendre. Les tétées ne sont pas toutes belles parce qu’un rien la dérange, la «déplugue», c’est de petites tétées entrecoupées… ce ne sont pas des boires de qualité.

Là j’ai seulement besoin d’un coup de pied au cul pour la sevrer, quitte à ce qu’elle ne boive plus de lait pendant quelques jours… en espérant qu’elle boive autre chose… sinon je fais quoi?!

Pour conclure, je veux seulement souligner que j’admire les femmes qui allaitent très longtemps et qui font face aux préjugés de plusieurs. On n’a pas besoin d’entendre des commentaires du genre : «coudon, est-ce que tu vas l’allaiter jusqu’à sa maternelle?!», «ah ouin t'allaite encore!)… et j’en passe!! Parce que pour plusieurs c’est un libre choix d’allaiter, pour d’autres non. Je trouve que ce sont des jugements mal placés qui peuvent souvent blesser… Au lieu de ça, nous pourrions recevoir quelques félicitations du don de soi que nous donnons jour après jour! Qu’est-ce que vous en pensez?

dimanche 3 avril 2011

Dernier au revoir.

C’est aujourd’hui que nous avons dit un dernier au revoir à Charlotte, ma grand-maman. Tant de réconfort de la part de la famille et amis nous ont fait vraiment très chaud au cœur. Perdre un être cher est difficile, déchirant… tellement triste.

Malgré les funérailles qui viennent de se terminer, j’ai de la difficulté à croire que c’est bel et bien arrivé. Il m’arrive encore de penser que je revivrai encore de beaux moments à ses côtés… comme si tout cela ne s’était pas passé. J’irai dîner chez elle cette semaine, comme avant Noël lorsqu’elle avait encore son appartement et qu’elle était encore autonome. Nous aurons nos fous rires pour des petits riens, on se dira qu’on a du fun, et que la vie est belle malgré les nuages noirs. La vie a passé trop vite, elle n’a pas eu le temps de m’enseigner à tricoter ses merveilleux bas… et pleins d’autres choses…

C’est fâchant la mort. J’accepte mal cette fatalité. Je ne dois pas être la seule, ni la première. Le curé disait aujourd’hui que la vie c’est la mort. C’est comme ça. Faut être sage en maudit pour accepter ça! Une amie me disait qu’il fallait s’accrocher aux bons souvenirs… effectivement je crois que ça aide.

C’est la dernière fois que je vous en parle ici… nous ne croyions pas qu’elle nous quitterait aussi vite…

Je remercie ceux qui m’ont écrit, appelé et qui se sont déplacés. Les amis véritables sont peu nombreux. C’est dans ces moments qu’on réalise vers qui il est important d’investir temps et amour… merci d’être là.

Je vous laisse avec un texte de ma mère en hommage à ma grand-mère. Maman qui a beaucoup perdu… sa maman à elle… ça vous laissera un beau portrait de ce qu’était Charlotte et quelles grandes choses elle faisait pour nous et quelles belles valeurs elle nous a laissées.

«Hommage à Charlotte, cet être exceptionnel, femme de cœur, mère exemplaire, artiste dans l’âme et dans toutes ses réalisations. Un modèle de générosité, de ténacité et de joie de vivre.

S’imprégner de ses grandes valeurs humaines est certes un cadeau pour ceux et celles qui l’ont côtoyée. Son amour pour les siens était sans limite, notamment celui qu’elle portait à ses petits-enfants et arrière petits-enfants. Sa fierté pour ceux-ci était sans pareil.

Sa bonne humeur était contagieuse et on ne s’ennuyait jamais à ses côtés, elle disait toujours «nous on a du fun!». Elle était vive d’esprit et à l’affût de toute nouveauté, elle nous en a fait connaître des gadgets de cuisine! C’était aussi notre référence culinaire!

Attention! Impossible de passez chez Charlotte sans goûter ce qu’elle avait concocté. Sa table était toujours invitante et bien mise, c’était une table de partage et de plaisir assuré. Avec Charlotte le radis n’était plus un radis mais devenait une fleur, la carotte quant à elle une rose, un mètre de tissu – un tablier, quelques grammes de laine – des bas magnifiques, un plat cuisiné – un délice, se sont toutes ces petites choses simples qu’elle métamorphosait pour le bonheur et le ravissement des siens.

Elle était là pour partager nos petits et grands bonheurs et nous encourager face à l’adversité. Pour ma part, j’ai perdu ma meilleure amie, ma confidente, mon mentor mais je suis assurée qu’elle veillera encore sur moi et sur tous les siens.

Elle nous a démontré hors de tout doute, même dans ces derniers moments, un goût de vivre inébranlable et un sens de l’humour hors du commun et ce, jusqu’à ce que Dieu l’appelle à ses côtés.

Merci d’être avec nous pour saluer sa vie.

Préparez-vous à avoir du fun là haut, Charlotte s’en vient!»

On s’ennuie déjà… on t’aime tellement.