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vendredi 26 août 2011

Rentrée progressive, pas juste pour les enfants!

On fait tellement attention à nos tous petits. On essaie de ne pas trop les bousculer pour qu’ils entrent dans la vie de grand à petite dose.

On choisit la bonne garderie. On tarde à faire commencer notre bébé parce qu’on n’est pas capable de se séparer. Un matin on décide de lui faire faire une demi-journée. Et puis une autre… La semaine d’après on lui fait faire une autre demi-journée, et on y va pour la grosse journée avec le dîner et le dodo d’après-midi. Là on se morfond à la maison toute seule et on pleure toutes les larmes de notre corps parce qu’on a laissé notre petit ange… Bon, vous reconnaissez le «patern»! La semaine d’après on lui fait faire 2 journées pleines (aille tout qu’un exploit!). Mais là, on a tellement attendu à la dernière minute avant d’entrer notre enfant à la garderie que BANG, la semaine d’après on commence à travailler temps plein, 5 jours semaines et là ça fait mal!

C’est très agréable de profiter des derniers moments avec nos petits amours. On est à la maison, pourquoi les faire garder? C'est ce que je me disais. On ne pense même pas à se reposer avant de recommencer le travail.

Je me souviens. Mon gars avait pendant un mois décidé qu’il ne voulait plus s’endormir tout seul et il se réveillait plusieurs fois toutes les nuits et était inconsolable. Le bordel! Je me souviendrai toujours de ce moment. UN MOIS et des poussières. J’avais déjà le cœur déchiré, et sans le vouloir, il réagissait à sa façon.

Au deuxième, on commence par 2 demi-journées PLUS une journée pleine. Les 2 semaines suivantes 3 jours pleins. On sait pertinemment qu’au jour T (disons que T est pour Travail Temps plein), bébé aura peut-être un peu moins de difficulté à s’adapter et qu’il réagira peut-être un peu moins fortement. Enfin, imaginer ici que je croise toutes mes doigts de main, de pied, mes jambes, mes bras… ;)

On parle beaucoup de nos enfants, de leur fragilité… qu’il faut franchir toutes les étapes à petits pas… mais nous, les mamans, est-ce qu’on s’oublie??

J’ai une amie qui m’a dit récemment qu’elle aurait vraiment aimé ça recommencer progressivement. Qu’elle a trouvé ça difficile, fatiguant, même si c’est son même emploi qu’elle reprenait. Les choses bougent en un an. Le temps de tout assimiler les projets en cours, connaître les nouveaux collègues de travail, passer une journée assise devant un ordi à se creuser la tête… J'avais rarement entendu des mamans commencer progressivement. Quand l'employeur a besoin, c'est pour tout de suite et temps plein!

Et là est arrivée ma situation extraordinaire! Trouver un nouveau travail, plus tôt que prévu et ne pas avoir ma place à la garderie à temps plein. J’ai eu la chance d’avoir quand même le poste et de pouvoir pendant 3 semaines travailler 2 jours par semaines. Pendant ces 3 semaines j’assimile tous les rouages de l’entreprise, j’adapte mon corps et mon esprit tranquillement pas vite au choc qu’il devra subir lors du retour à temps plein. Mais je serai prête!

Employeur, faites- le! C’est tellement bénéfique pour bébé et aussi pour maman!!

Si vous aimez ce texte, vous aimerez sûrement maman gaga!

vendredi 19 août 2011

Trop c’est comme pas assez.

Il y a des semaines comme ça où on trouve que nos enfants grandissent trop vite. Là je vous dirais que je trouve qu’il y a trop de détachement à mon goût.

D’abord je dois vous dire que je viens de terminer l’allaitement de mon bébé. Mon bébé qui a maintenant 15 mois 1/2, je crois que j’ai poussé mes limites et que j’ai donné tout ce que je pouvais. Ces 3 derniers mois, j’avais conservé le boire du matin et celui du soir. Ma fille (et là je me répète un peu) n’a rien voulu boire d’autre avant ses 12 mois et je m’étais dit, tant qu’à y être, de pousser l’allaitement jusqu’à notre voyage à l’étranger, endroit où le lait n’est pas traité comme chez nous et qui n’est pas très bon. Tout ça pour dire que depuis 10 jours j’ai complètement arrêté et que ma fille réagit légèrement.

C’est moi qui continue de lui donner son biberon le soir et le matin mais quand elle est fatiguée, elle essaie toujours de m’arracher mon chandail et elle dit «lait» sans arrêt. Ça lui manque. Ça me brise un peu le cœur. Je dois dire que j’en avais plus qu’assez de l’allaiter et que malgré cela, le geste, le contact, le fais de pourvoyer à ses besoins primaires, me manque. Sa façon de me flatter le cou, de se blottir contre moi, c’est quelque chose qu’on ne peut tout simplement pas faire avec un biberon. En plus que le matin, je dois sortir de mon lit, descendre en bas pour préparer son biberon et attendre qu’il soit chaud avant de lui donner. Je vous jure que je ne me suis pas ennuyée de ça!

Deuxième détachement, les premiers jours à la garderie. Ouf, quelle semaine! Lorsqu’on commence un nouveau travail, à l’habitude on ne connaît pas les gens où nous allons travailler. Même si on connaît quelque personnes, on ne peut en arrivant pleurer toutes les larmes de notre corps parce qu’on a le cœur déchiré!! Alors, laissez-moi vous dire à quel point j’ai pleuré dans mon auto en me rendant travailler. Ça doit être aussi dangereux que le cellulaire au volant, d’avoir la vue brouillée par la tristesse de laisser tomber ses enfants… Je dois quand même souligner que ma fille fait ça comme une championne et que je pars l’esprit tranquille! Elle est prête pour faire sa vie.

Tout de même elle réagit. Elle fait de moins beaux dodos à la maison (déjà qu'ils n'étaient pas supers beaux!) et la nuit elle ne cesse de se réveiller et elle recommence à ce lever à 5h le matin. C'est difficile.

Troisième détachement, c’est officiel à 15 mois et 2/3, ma peanut a commencé à marcher! Oui elle a tardé et je crois que c’était parfait comme ça! Pas eu besoin de courir après tout le temps! Aussi, je crois que psychologiquement, ça m’a permis de garder mon bébé plus longtemps.

Enfin, comme si ce n’était pas assez, je fais garder mes 2 enfants pour une nuit complète en fin de semaine. Ça sera la première fois que mon bébé dormira loin de moi. Je trouve ça difficile, je suis bien mal faite. Je trouve que ces deux dernières semaines sont assez éprouvantes pour elle, pour moi (probablement surtout pour moi) et qu’une nuit à l’extérieure, en plus du reste, c’est beaucoup. J’imagine que c’est juste moi. Enfin, ça va faire du bien. D’un côté je suis déchirée, de l’autre je suis excitée à l’idée de passer du temps seul avec mon homme. Et en plus, c’est la première fois qui est la pire!!! ;)

Voilà! Grosse semaine!

mercredi 10 août 2011

Vite, profitez-en!

Si c’est à votre tour de tomber en vacances, profitez de chaque moment! Ça passe trop vite! Nos vacances familiales sont déjà terminées. Elles ont été attendues avec impatience, le décompte journalier avait été commencé dès le temps des fêtes, imaginez! Nous avions une occasion bien spéciale qui s’en venait, 2 semaines à Cuba avec des amis qui se mariaient et leur famille. C’a été un pur bonheur à vivre.

Les mariés étaient resplendissants! Il y avait une explosion d’amour de tout bord, tout côté! J On se sentait privilégier de partager ce moment avec eux.

On nous a accueillis, parfait étranger, à bras ouverts comme des membres de leur famille. Des gens pas compliqués (la simplicité est d’après moi la meilleure qualité d’une personne), généreux, attentionnés et tellement gentils. Nous avons tissé des liens qui n’en sont qu’à leurs premiers balbutiements. Plusieurs d’entres eux avaient des enfants et vivaient à peu près notre même réalité. Les enfants se sont aussi très bien entendus, on ne pouvait pas mieux espérer. Nous avons partagé 2 semaines extraordinaires dans un endroit paradisiaque. Quoiqu’il aurait pu faire un peu moins chaud!! ;)

Reposé? Non! Si vous êtes parents de jeunes enfants vous comprendrez sûrement! Vous savez, on n’arrive jamais au moment des vacances reposés!! Mon bébé a un an, mon grand presque 4. Le voyage commence toujours par une longue journée de transport (des fois une journée et demi) qui fatigue pas mal tout le monde. S’en suit de deux semaines confinées dans une même chambre d’hôtel où nous dormons tous moyennement. Les dents de la petite qui sortent encore, les coups de chaleurs, les maux de ventre, on se couche tard et on se lève encore tôt, la discipline qu’on ne peut pas lâcher, la routine qui est complètement brisée et qui affecte le comportement des enfants, une autre grosse journée et demi de retour, défaire les valises, laver le linge, ramasser, reprendre la routine… il n’y a rien de reposant là-dedans!

Est-ce que je repartirais en voyage? Oui, n’importe quand! Parce que découvrir un nouveau pays c’est enrichissant, «décrochant» et que j’ai besoin d’une dose de plage par année.

Maintenant il ne me reste plus que quelques jours de congé avant de commencer mon nouveau travail. 18 mois viennent de passer à la vitesse de l’éclair, c’est fou! Ça fait quelques semaines que je sais que ça s’en vient, mais là, j’essaie de plus en plus d’arrêter le temps et d’en profiter plus que jamais.

Voici ma liste d’incontournables qui ne coûte presque rien pour profitez du temps qui passe trop vite :

v Se baigner tous les jours même si l’eau n’est pas chaude, seulement pour ne pas avoir l’impression de passer à côté de l’été.

v Marcher à tous les jours seulement pour prendre un peu d’air, sourire aux voisins et regarder les magnifiques fleurs qui ornent les maisons.

v Passer du temps dans le jardin ou les plates-bandes pour relaxer et regarder la nature pousser.

v Récolter les légumes et les fruits avec les enfants parce que c’est ça le bonheur.

v Boire un café sur le patio le matin et prendre l’apéro dans une balançoire en regardant les enfants jouer dans le sable.

v Manger du BBQ presque tous les soirs parce que c’est tellement bon.

v Lire des magazines et des livres au soleil.

v Aller manger un cornet de crème glacée avec les enfants.

v Se baigner avant le coucher.

v Mettre des fines herbes partout!

v Aller sur le bord de la mer en famille.

v Aller dans un chalet à la pêche.

v Essayer de faire moins de repas.

v Découvrir de nouveaux parcs et faire des pique-niques.

v Dormir l’après-midi avec les enfants ou simplement s’arrêter pour les regarder dormir.

v Prendre le temps de regarder ses enfants jouer.

v Laisser les enfants se réveiller par eux même le matin.

v Essayer d’être plus patient! (pas facile quand on est fatigué)

v Écarter de notre vie toutes ondes négatives qui sont énergivore.

v Rire le plus possible!

v S’entourer d’amis fantastiques qu’on aime et qui nous aiment.

Vite, vite, l’été tire à sa fin! Bonnes vacances!


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