L'automne rime souvent
avec ce que je déteste le plus: l’avenue du froid, de la noirceur, du temps
gris (oui c’est vrai que ça arrive aussi l’été!), le long sommeil de la verdure
(j’ai trouvé un terme cute pour dire
dans le fond la mort de la verdure!), l’avenue du sale temps et de la neige. Sans
compter le retour des bas, souliers (pour le moment), bottes, tuque, mitaines... C'est le moment où
nos pieds arrêtent de respirer, où les couches de linge s’ajoutent et les combats
pour mettre la maudite «soute» d’hiver sont à la veille de commencer.
Ça me rend triste d’avoir
à fermer les fenêtres. L’air extérieur oxygène notre maison et me semble
nécessaire. L’effet positif à cet enfermement? Le seul? C’est qu’avec les
fenêtres fermées, au moins les voisins nous entendent moins!
Sérieusement, je ne sais
pas c’est comment chez vous, mais chez nous avec grand garçon de 4 ans (DANS
son fucking four), et croquette
de 17 mois, c’est bruyant pas à moitié. Des cris de joie parfois, des cris de
jeux, des paroles fortes (du genre mets tes souliers et vient prendre ton bain) mais tellement de cris de crises, de pleurs: forts, intenses, extrêmes,
meurtrier!!! Venant d’un enfant, des deux, de nous 4 en même temps qui
pêtons tous les plombs (ok les enfants ne tiennent pas des voisins... faut
bien avouer nos travers)!! Ça explose en décibels !
Nos voisins, tous des
retraités doivent se dire :
- On doit battre nos enfants
- On ne sait pas comment élever nos enfants
- On est fou !
Oui, il nous arrive de
perdre le contrôle et de ne plus savoir quoi faire. On isole le «cas
problème» dans sa chambre ou sur la chaise de retrait et ça dégénère tout le temps (moment où je re-maudit le fucking four!). Il
veut nous confronter sans arrêt, nous défier, il veut le faire à sa façon (parce que lui seul détient la vérité) et surtout il
veut constamment tester nos limites. Pas évident!!
Il nous reste 6-7 mois
pour calmer les ardeurs de grand garçon et peut-être que ça sera le tour de
notre peanut qui sera dans son (ici on entend la musique de Jaws!) Terrible two. Pas de répits pour nous pauvre
parents!! :P
Amusant de lire ces passages... on pense qu'après le trouble two et le fucking four on est clairs mais... NON! Les hormones, la testostérone, viennent encore bousculer le calme des journées quand l'adolescence fait son entrée; et elle, on ne peut pas la scinder dans le temps, elle débute parfois tôt et s'étire dans le temps ;)
RépondreSupprimerOn aime nos enfants, pour le meilleur et pour le pire! Et puis tant pis pour les voisins. S'ils ne sont pas contents, s'ils ne peuvent comprendre, c'est qu'ils ne sont jamais passés par là...
Le secret c'est l'amour, avec le temps on finit par en rire.